mercredi 26 juillet 2017

Max Gallo




Né à Nice de parents d’origine italienne ayant immigré en France, Max Gallo grandit pendant la Seconde Guerre mondiale. Il assiste à l’Occupation, puis à la libération de Nice, et ces événements vont former durablement son intérêt pour cette période de notre histoire.


Ayant obtenu un CAP de mécanicien ajusteur, puis un baccalauréat mathématique et technique, il entre comme technicien à la RTF, près d’Antibes, avant de monter à Paris pour devenir contrôleur technique. Toujours passionné par l’Histoire, il entame en parallèle des études qui le conduiront à devenir agrégé, puis docteur en histoire en 1968. Pendant la guerre d’Algérie (1957), il effectue son service militaire comme météorologiste. Il fonde avec Jean-Pierre Coffe un journal antimilitariste, Le Temps, qui sera interdit après trois numéros. Après la guerre, il termine ses études, obtient un poste de maître-assistant à l’université de Nice, puis de maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris, qu’il occupe jusqu’en 1975.


Sous le nom de Max Laughman, il publie son premier roman en 1964, l’Italie de Mussolini, qu’il qualifie de « politique-fiction ». En 1972, il publie son premier roman sous son vrai nom, Le Cortège des vainqueurs, où il traite de l’Italie de l’avant-guerre et de la montée du fascisme, suivi par de nombreux autres. Très vite, il trouve sa voie : le « roman-Histoire », fermement ancrés dans les périodes de guerre qui le fascinent tant. Romans isolés ou sagas, il publiera ainsi près d’une centaine de livres, donc la Machinerie humaine (11 volumes), Au nom de tous les miens, écrit en collaboration avec Martin Gray et racontant le périple d’un rescapé du camp de Treblinka, et sa saga Bleu, Blanc, Rouge. Outre des romans, il écrit également de nombreuses études sur l’Histoire de France, et des biographies sur Victor Hugo, Robespierre, ….


Outre une carrière littéraire très prolifique, Max Gallo a également eu une activité politique importante. Député des Alpes-Maritimes en 1981, puis nommé secrétaire d’Etat en 1983, il quitte le gouvernement en 1984 afin de pouvoir continuer d’écrire, et exercer son mandat de député européen, jusqu’en 1994. En 1992, il crée le Mouvement des citoyens, dont il devient président.


En 2005, il rejoint un groupe d’historiens qui refuse une réécriture du passé à l’aune des lois mémorielles, principalement en ce qui concerne l’esclavage en France et la Shoah.


Le 31 mai 2008, il est élu à l’Académie Française au siège n°24, avec quinze voix.

Le 28 mai 2015, il reconnaît être atteint de la maladie de Parkinson. Il meurt le 18 juillet 2017 à Cabris (Alpes-Maritimes), à l’âge de 85 ans.


«J'écris pour qu'on ne puisse pas ensevelir les morts sous le silence et les assassiner ainsi une nouvelle fois. J'écris pour qu'ils revivent un jour» (Le Pacte des assassins).

Retrouvez une sélection d'ouvrages de Max Gallo à la bibliothèque.

vendredi 21 juillet 2017

On s'amuse à la bibliothèque !

A la bibliothèque, nous aimons beaucoup les histoires, et nous aimons aussi les jeux. C'est pourquoi, jeudi 13 et jeudi 20 juillet, nous avons invité tous ceux qui le souhaitaient à venir s'amuser avec nous. Nous avons lu des histoires, fait du kirigami (art japonais du papier découpé), et joué aux jeux de société proposés et présentés par Dorothée Bonnot. 
 



Petits et grands ont ainsi pu découvrir ou redécouvrir de nombreux jeux tous plus amusants les uns que les autres.




Un troisième après-midi jeux aura lieu jeudi 27 juillet. N'hésitez pas à venir jouer avec nous !