Né à Nice de parents d’origine italienne ayant immigré en
France, Max Gallo grandit pendant la Seconde Guerre mondiale. Il assiste à
l’Occupation, puis à la libération de Nice, et ces événements vont former
durablement son intérêt pour cette période de notre histoire.
Ayant obtenu un CAP de mécanicien ajusteur, puis un
baccalauréat mathématique et technique, il entre comme technicien à la RTF,
près d’Antibes, avant de monter à Paris pour devenir contrôleur technique.
Toujours passionné par l’Histoire, il entame en parallèle des études qui le
conduiront à devenir agrégé, puis docteur en histoire en 1968. Pendant la
guerre d’Algérie (1957), il effectue son service militaire comme
météorologiste. Il fonde avec Jean-Pierre Coffe un journal antimilitariste, Le
Temps, qui sera interdit après trois numéros. Après la guerre, il termine ses
études, obtient un poste de maître-assistant à l’université de Nice, puis de
maître de conférences à l'Institut
d'études politiques de Paris, qu’il occupe jusqu’en 1975.
Sous le nom de Max Laughman, il publie son premier roman en
1964, l’Italie de Mussolini, qu’il qualifie de « politique-fiction ».
En 1972, il publie son premier roman sous son vrai nom, Le Cortège des
vainqueurs, où il traite de l’Italie de l’avant-guerre et de la montée du
fascisme, suivi par de nombreux autres. Très vite, il trouve sa voie : le
« roman-Histoire », fermement ancrés dans les périodes de guerre qui
le fascinent tant. Romans isolés ou sagas, il publiera ainsi près d’une
centaine de livres, donc la Machinerie humaine (11 volumes), Au nom
de tous les miens, écrit en collaboration avec Martin Gray et racontant le
périple d’un rescapé du camp de Treblinka, et sa saga Bleu, Blanc, Rouge.
Outre des romans, il écrit également de nombreuses études sur l’Histoire de
France, et des biographies sur Victor Hugo, Robespierre, ….
Outre une carrière littéraire très prolifique, Max Gallo a
également eu une activité politique importante. Député des Alpes-Maritimes en
1981, puis nommé secrétaire d’Etat en 1983, il quitte le gouvernement en 1984
afin de pouvoir continuer d’écrire, et exercer son mandat de député européen,
jusqu’en 1994. En 1992, il crée le Mouvement des citoyens, dont il devient
président.
En 2005, il rejoint un groupe d’historiens qui refuse une
réécriture du passé à l’aune des lois mémorielles, principalement en ce qui
concerne l’esclavage en France et la Shoah.
Le 31 mai 2008, il est élu à l’Académie Française au siège
n°24, avec quinze voix.
Le 28 mai 2015, il reconnaît être atteint de la maladie de
Parkinson. Il meurt le 18 juillet 2017 à Cabris (Alpes-Maritimes), à l’âge de
85 ans.
«J'écris pour qu'on ne puisse pas ensevelir les morts sous le
silence et les assassiner ainsi une nouvelle fois. J'écris pour qu'ils revivent
un jour» (Le Pacte des assassins).
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